- Rappels physiologiques
- 1. Concept de l’osmolalité
- 2. Rôle de l’ADH
- 3. Gradient cortico-médullaire
- 4. Polyurie osmotique
- Conduite à tenir devant un syndrome polyuro‑polydipsique
- 1. Interrogatoire
- 2. Examen clinique
- 3. Bilan paraclinique
- Le test de restriction hydrique
- Étiologies
- 1. Polydipsie primaire ou potomanie ou polydipsie psychologique
- 2. Diabète insipide central (DIC)
- 3. Diabète insipide néphrogénique (DIN)
- 4. Absence du gradient cortico‑médullaire
- 5. Polyurie osmotique
- Conclusion
Le syndrome polyuro-polydipsique (SPP) est un motif de consultation fréquent en pédiatrie. Il s’agit du mode de présentation classique du diabète insipide (DI). Le diabète insipide est l’incapacité de l’organisme à concentrer les urines, entraînant une polyurie et une polydipsie compensatrice.
Le SPP nécessite un interrogatoire précis, un examen clinique rigoureux et un bilan paraclinique de débrouillage systématique car même si le DI est une pathologie rare avec une incidence d’1 cas sur 25 000 [1], sa potentielle gravité impose soit son diagnostic certain soit son élimination formelle.
En effet, si le mécanisme de la soif est altéré ou que l’accès à l’eau est limité, la polyurie peut se révéler dangereuse et provoquer hypernatrémie et déshydratation.
L’objectif de l’approche diagnostique est donc de différencier une polydipsie secondaire, c’est-à-dire adaptée à la polyurie dont les causes et le retentissement sont potentiellement graves pour l’enfant ; d’une polydipsie primaire ou potomanie responsable de la polyurie.
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